Esprits du vin est une fiction transmédia doublée d'une visite en réalité augmentée qui permet de découvrir le patrimoine viticole du Médoc.
Informations générales[]
Agence : Jardin des marques
Client : plus précisément, des châteaux partenaires de l’opération (Larose-Trintaudon, Hourtin-Ducasse, Castera, Livran et Desmirail)
Lancement : 26 novembre 2014 (Tome 1 de la BD)
Durée : indéterminée
Type de dispositif : fiction transmédia, ARG
Supports : bande dessinée, application
Cible théorique : amateur.ice.s de vin, de bande dessinée, de tourisme local
Type de patrimoine valorisé : le Médoc et ses vignobles, la culture viticole, l’oenotourisme
Url : http://espritsduvin.com/
Synopsis[]
Violette Carignan, oenologue-consultante, traverse la France pour apporter son expertise dans de nombreux châteaux. Elle est aussi capable de voir les esprits, ce qui s’avère bien pratique lorsqu’il s’agit de résoudre des mystères - qu’il s’agisse de phénomènes étranges, ou bien d’un meurtre...
Fonctionnement[]
On l’aura compris à la lecture du synopsis, le cadre narratif est conçu pour accueillir de multiples occurrences autour du personnage de Violette, quand bien même, à ce jour, seul un tome de la BD a été publié. L’expérience est d’abord celle d’une fiction transmédiatique mâtinée d’oenotourisme, avec une pointe de jeu. Point d’entrée principal, la bande dessinée comporte des cases marquées d’un symbole à scanner avec l’application dédiée, pour débloquer des bonus comme des vidéos de présentation des domaines.
L’enquête sous forme de petit ARG doit être menée in situ pour débloquer certains indices, là encore grâce à la réalité augmentée. Violette est alors en train de passer son diplôme d’oenologue mais se voit troublée par une vision. C’est à l’utilisateur.ice de l’application de passer les épreuves à sa place en répondant à des questions ; mais encore faut-il, pour chacune des neuf épreuves, aller sur les lieux (dans Bordeaux et le Médoc) et scanner les environs pour révéler un indice. Bien entendu, si l’application n’oblige pas à rentrer dans les lieux cités, elle en précise les horaires d’ouverture et invite à les visiter.
Coulisses[]
Comme l’explique Arnaud Hacquin, le projet a été pensé dès le départ comme une possible collection s’intéressant à d’autres régions viticoles. Esprits du vin est né d’une rencontre entre Hacquin (Jardin des marques) et l’auteur/scénariste Eric Corbeyran. Ce dernier, pour le moins productif du haut de ses trente ans de carrière, est notamment scénariste pour les six tomes de Château Bordeaux (dessin: Espé; Glénat, 2011-?), une autre saga oenologique qui sert de référence pour le projet, avec une héroïne et un cadre similaires (mais sans le côté surnaturel). Au scénario, on retrouve également Olivier Pouponneau, fréquent collaborateur de l’agence Jardin des marques et habitué des dispositifs transmédia.
Le dispositif et son rapport au patrimoine[]
Ainsi que le cite l’article de vitisphere.com dédié au projet, Michel Marengo, propriétaire de château Hourtin-Ducasse, un Haut Médoc (20 ha en production, 50 000 à 80 000 bouteilles selon les assemblages), est séduit. « Cette façon de concevoir l'oenotourisme en utilisant les technologies d'aujourd'hui est une approche qui dépoussière un secteur traditionnel. Nous espérons attirer par ce biais une cible plus jeune », confie-t-il. Il faut noter que le tome 1, et toute la fiction de Esprits du vin à ce jour, se focalise sur les domaines de l’appellation Médoc, une des plus prestigieuse parmi les vignobles bordelais ; il y a donc là un calcul (économique, touristique), soutenu par l’Office du Tourisme du Médoc, qui permet de lancer une éventuelle collection, pour ultérieurement s’intéresser à d’autres appellations.
